J 11 - SAINT LAURENT DE LA SALLE - NIEUL SUR L'AUTISE - 33kms: PAR LA FORET DE MERVENT
7h30: Patricia, mon hôte, me dépose sur le chemin alors que le soleil se lève...
... sur une belle gelée blanche.
Mais assez vite la température monte.
Pourquoi suis- je toujours très fasciné par l'asphodèle? Du fait de son port? de sa rareté en Bretagne? ou tout simplement à cause son nom si léger, aérien comme un envol? Pour toutes ces raisons à la fois et peut- être d'autres.
Lui, le ragondin me séduit moins, mais, immobile au bord d'un plan d'eau, il était là, hésitant à plonger à mon approche.
À la mi-journée, je traverse longuement la vaste forêt de Mervent...
... aux rectilignes allées forestières bien marchantes...
... à la futaie encore bien claire en ce début avril.
Au détour d'un chemin, une statue de Saint Louis Marie Grignion de Monfort, missionnaire breton du XVIIème siècle, fondateur des Filles de la Sagesse et qui a beaucoup oeuvré en Vendée...
Un court moment, je suis la rivière Vendée avant de la franchir...
Claire est la première pèlerine de Saint- Jacques que je rencontre sur le chemin; originaire du Morbihan, elle fait quelques étapes ces jours- ci.
Nous cheminerons seulement 3 kilomètres ensemble car elle s'arrête à Saint Michel le Cloucq...
... où je me repose quelques moments dans l'église.
Sympathique et révélateur d'une région, ce panneau installé dans un espace public qui célèbre l'abbé Pierre.
À proximité, il y avait un dépôt Emmaüs où les clients nombreux attendaient l'ouverture du portail à 14heures .
Les yeux, un peu fatigués de la monotonie de la route, se reposent dans le camaïeu des verts des cultures nouvelles.
Vers 16heures, voici le clocher de Nieul sur l'Autise qui se détache derrière lesarbres.
J'y ai le bonheur de retrouver, au pied de l'abbatiale, le cloître du XIème siècle, intégralement conservé.
Nous l'avions découvert avec les enfants au milieu des années 80. C'était en août , en milieu d'après-midi, dans un air surchauffé, saturé de l'odeur du buis; Céline s'était alors écriée: " ça sent bon le ciel". Vous comprenez mon émotion de retrouver ce lieu.
Lieu splendide de sobriété, de pureté architecturale, d'élévation...
Les conditions matérielles du gîte pèlerin municipal étaient aussi spartiates... mais sans art.
Et l'absence de réseau et de wi- fi m'a fait décaler la publication de cette page.